
L’entreprise de Denis a été rachetée par un groupe spécialisé dans le domaine de la production de plastiques.
Il estime que cette opération va permettre entre autres de développer de nouveauxmarchés et d’effectuer des économies d’échelle. En plus, ses employés pourront bénéficier de l’expertise de ceux de l’autre entreprise, et vice-versa, ce qui va créer une « culture organisationnelle proactive et synergique ».
Finalement, cette transition ne semble pas être perçue positivement par les employés, et ce, malgré les explications fournies lors de l’annonce du rachat.
Denis a l’impression que la résistance au changement grandit avec l’insatisfaction… Il a eu vent de tensions entre son équipe et celle de l’autre organisation, sans parler de la grogne exprimée lorsqu’il a fallu procéder à un réaménagement des espaces de bureau.
Pour lui, la situation devient problématique, au point qu’il se demande si son projet n’est pas en train de prendre le bord…
Denis n’est pas le seul à vivre cette réalité. Si tout semble correct sur le papier, il n’est pas garanti qu’un projet ne devienne pas une véritable « catastrophe ».
S’il faut faire preuve de vigilance pour tous les types de projets, certains semblent être de bons « candidats » en matière de risques lors d’une transition :
1. Les projets technologiques

Qu’il s’agisse d’implanter un CRM, de mettre à jour un système ou de gérer un projet informatique, les risques sont multiples : dépassements de coûts, retards, adoption difficile par les équipes…
2. Les nouveaux milieux de travail

Un retour au travail en présentiel mal planifié, une réorganisation spatiale, ou même des changements comme la perte d’un bureau fermé ou d’une fenêtre : ces mini-catastrophes individuelles peuvent s’additionner et impacter massivement une organisation.
3. Les fusions et les acquisitions

Bien souvent, c’est moins le volet financier qui pose un problème que le volet humain.
Difficultés d’intégration, pertes de repères, manque de communication… tout peut vite s’effondrer.
Alors, comment éviter qu’un projet ou une situation prenne une mauvaise direction pouvant conduire à l’échec?
Voici quelques suggestions à prendre en considération :
• Planifier : une transition, ça se prépare! Définir une feuille de route, avec une vision claire, des étapes détaillées, un RACI bien défini, et un échéancier réaliste permet de démarrer sur de bonnes bases.
• S’assurer que les ressources (financières, humaines, matérielles) soient suffisantes.Attention aux erreurs d’appréciation!
• Communiquer, communiquer, communiquer : la meilleure annonce d’un projet à venir ne suffit pas pour rassurer les préoccupations du personnel. Une communication régulière en faisant preuve de transparence limite les risques de résistance au changement.
• Tester : particulièrement dans le cas d’une transition impliquant l’intégration d’une nouvelle technologie, il est primordial d’effectuer une assurance qualité impeccable pour limiter les risques de dysfonctionnements… et les frustrations!
• Prendre son temps : ainsi, on pose des jalons solides entre les différentes étapesd’un projet. Rappelez-vous la Fable de Lafontaine « Le lièvre et de la tortue »! Ce n’est pas celui qui court le plus vite qui gagne!
• Prévoir un plan B… pour parer à l’imprévu et s’adapter. Les gestionnaires doivent adopter un leadership rassembleur et être visionnaires pour anticiper les problématiques pouvant surgir et y répondre rapidement.
Chez Evoluo, nous transformons l’incertitude en opportunité.
Celle-ci se concrétise à travers un projet réunissant toutes les conditions de succès pour éviter d’en faire…un cauchemar organisationnel!